Skip to content

English

Ma recherche est de plus en plus orien­tée vers la porte ouverte de l’ins­tant et de ce qui s’y mani­feste sans inter­ven­tion consciente de la pen­sée, du rai­son­ne­ment ou de la construc­tion men­tale. Sur mes toiles se dévoile ce qui se passe, un point c’est tout. Je sens très for­te­ment le besoin de décou­vrir ce qui se passe dans l’in­con­nu. Celui-ci nous ouvre à notre racine propre et à notre appar­te­nance, à la racine des uni­vers qui nous lient à ce qui est.

Bien sûr, une pein­ture est le résul­tat d’une suite d’ins­tants pré­sents mais mon sujet est tou­jours l’ins­tant pré­sent. Je conti­nue donc à ouvrir cette porte et à consta­ter ce qui se passe, à décou­vrir le non-formulé. L’instantané est du domaine de l’in­for­ma­tique et de la vie fabri­quée (intel­li­gence arti­fi­cielle). L’instant pré­sent est du domaine de la vie tout court.

Ma pein­ture est une pein­ture impul­sive, le choix de mes cou­leurs, les gestes, tout est impul­sif. Tout naît de l’im­pul­sion. J’ai d’a­bord une sur­face qui me rentre dans l’oeil, ensuite une cou­leur qui m’ap­pelle, les gestes arrivent ; une pre­mière pro­po­si­tion s’ins­crit qui appelle à nou­veau une nou­velle sur­face, de nou­velles cou­leurs, de nou­veaux gestes et ain­si de suite jus­qu’à ce que cela forme un tout. La pein­ture se ter­mine d’elle même.

La sur­face de la toile ou autres appelle, je réponds à cet appel en pei­gnant jus­qu’à ce que celui-ci se taise. Ensuite c’est le regar­deur qui reçoit ce qui est. Celui-ci devient le rece­veur de ce qui se passe dans cette pein­ture. C’est une consta­ta­tion pro­po­si­tion. Le cou­rant passe ou pas.

➡ Pour acqué­rir des œuvres de cette gale­rie, consul­ter le cata­logue.

Back To Top